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Camille, 12 ans et son frère Adam, 9 ans sont tous deux albinos oculocutanés, mais ce qui les caractérisent avant tout c'est que ce sont des sportif aguerris !
Adam est fan de ski et dans la vidéo ci-dessous il n'est qu'à voir avec quelle aisance il le pratique.
Mais il est aussi rugbyman. "Pour cela il a fallu s'équiper d'un masque spécial Raleri. Ce masque intègre des verres correcteurs, à la même correction que les lunettes. Grace à ça il est plutôt bon plaqueur et marqueur d'essais !" explique François, le papa.
Camille, lui, est aussi fan de ski mais il adore également pratiquer le VTT de descente en montagne (Down Hill). La photos ci-contre montre les deux frères à Orcières Merlette (Hautes-Alppes), à 2600 m d'altitude. On voit derrière les masques de protection leurs lunettes correctrices.
La pratique de ces deux sports n'a jamais été un problème pour eux malgré leur vision basse (1/10 avec correction), ni n'a nécessité d'adaptation vraiment particulière.
Nous sommes disponibles pour discuter, échanger ou donner plus d'informations si des parents ont des questions, (notamment sur les masques Raleri qui sont vraiment géniaux pour Adam et sa pratique du rugby), surtout pour les jeunes parents qui découvrent les problèmes liés aux yeux et qui sont potentiellement inquiets. Pour nos deux fils la pratique du sport n'est pas du tout une gêne. Nous habitons en Haute Savoie près de Annemasse." Contact : aerox666@hotmail.fr
Dimanche 25 août 2024, Antibes était la seule ville des Alpes-Maritimes et une des 12 villes de France à accueillir la Flamme des Jeux Paralympiques de Paris 2024.
Carla figurait parmi les sportif-ves sélectionné-es pour porter la flamme !
"Carla porteuse de la flamme, en clôture de sa superbe saison sportive !
Que d'émotions vécues ce week-end, lors du passage de la flamme paralympique à Antibes ... Une belle preuve d'inclusion !" nous confie son père Gildas Fitaly.
Peut-on faire de l’aïkido quand on est albinos ?
Eh bien oui ! Même si la déficience visuelle impose des limites, l’aïkido est avant tout un travail de recherche de sensations, de fluidité et d’harmonie avec un partenaire.
Dès la pre-adolescence, je me suis passionnée pour le judo très adapté pour les déficients visuels. Adepte avant tout de la technique et peu portée sur la compétition, je me suis mise à l’aïkido à l’âge adulte. Je n’ai jamais pratiqué dans un club avec des adaptations spécifiques pour déficients visuels puisque quand j’ai commencé en 1980, il n’y en avait pas. Mais aujourd’hui l’aikido est enseigné à l’Institut National des Jeunes Aveugles (Inja) notamment.
En aikido, à partir d’une attaque de son partenaire, on réalise une technique qui l’amène au sol. Cette attaque peut être une saisie du kimono ou des poignets. Mais elle peut aussi ne pas comporter de contact ce qui implique une distance plus grande avec le partenaire. La vue est donc davantage sollicitée qu’en judo et j’ai dû m’adapter.
Même à distance, je pouvais percevoir et ressentir la globalité du corps de mon partenaire, son déplacement et le situer dans l’espace. IL faut préciser que je gardais mes lunettes pour l’entrainement. J’ai appris progressivement à anticiper très légèrement l’attaque de mon partenaire. En cours, lors des démonstrations, je ne voyais pas la position précise des mains notamment, primordiale en aikido. Mes professeures qui connaissaient ma déficience visuelle me remontraient la technique individuellement. De plus, pendant les cours, on s’aide entre partenaires ; c’est l’esprit des arts martiaux. Je me suis aussi beaucoup appuyée, pour mémoriser les techniques, sur les nombreux ouvrages illustrés de photos très détaillées puis sur les vidéos. Et enfin pour les passages de grades qui ont lieu en-dehors du club, à partir du 1er dan (ceinture noire) je fournissais un certificat médical indiquant mon acuité visuelle et explicitant mes limites (à peine plus de 1/10ème en binoculaire de loin).
Pour la pratique des armes, bâton, sabre et couteau en bois (limitée pour moi en tout cas, par apport au travail à mains nues) c’était plus compliqué car la distance entre partenaires est beaucoup plus grande. Par conséquent je prévenais systématiquement mon partenaire de ma déficience visuelle dans mon club, en stage et lors des passages de grades. Nous avons aussi beaucoup travaillé avec un professeur à m’adapter avec mes limites à la pratique des armes afin que je protège mon partenaire et me protège et j’ai eu du plaisir à m’entraîner aux armes aussi.
J’ai pratiqué de longues années avec passion les arts martiaux. Une véritable école de la vie qui m’a offert l’opportunité de voyager au Japon où j’ai eu l’immense chance de pratiquer à l’école d’aikido de Tokyo (l’aikikai) !
Christine Monceau Coudert
Léo est albinos oculaire (AO) et sa passion pour les chevaux l'a tout naturellement amené à pratiquer l'équitation en compagnie de Cédille, sa jument. Il témoigne :
"Je m’appelle Léo, j’ai treize ans, je suis albinos oculaire et je fais de l’équitation depuis l’âge de 10 ans. Le seul endroit où je me sens bien c’est avec les animaux et en particulier les chevaux.
En raison de mon handicap visuel je ne peux pas, ou je n’arrive pas, à faire plein de choses, mais j’ai de l’entraînement et des adaptations (comme les affaires qui doivent être de couleur qui se voit bien.
Pour ma part, je trouve que le dressage est plus adapté à mon handicap par rapport aux sauts d'obstacles où je ne verrais les barrières que tardivement.
Pour l’avenir, je sais qu'on peut mettre en place des adaptations telles que des oreillettes par exemple pour être guidé par une autre personne pendant les parcours ou les concours.
Je me dis que de toute façon j’ai ce handicap et je ne veux pas qu’il me prive de faire ce qui me plaît.
Le conseil que je donnerais aux jeunes en situation de handicap c’est : « essaie et si ça marche tant mieux ! Et Si ça ne marche pas tant pis, il faut essayer autre chose”.
Nous sommes les seuls à savoir ce que l'on peut faire et ne pas faire, donc il faut se faire confiance et foncer."
Quelle est la différence entre le judo et le parajudo, notamment quand on est malvoyant ?
Sandrine Martinet : Il n’y en a pas vraiment, si ce n’est que l’on tient le kimono de l’adversaire dès le départ. Autrement, on a les mêmes temps de combat, les mêmes catégories, les mêmes sanctions, les mêmes marques. Je souligne que le judo est l’un des rares sports à être accessible à tous les types de handicaps. Le handicap visuel notamment, est pris en compte par le comité paralympique qui en a fait une filière de haut niveau.
Vendredi 19 juillet, Camille, maman de Colin bientôt 7 ans et de Felix qui a 3 ans et dont on a découvert à 3 mois qu'il était albinos, a porté la flamme olympique.
"Je souhaitais porter haut les couleurs de GENESPOIR en me portant candidate auprès de mon entreprise pour être relayeur de la flamme Olympique. En effet la Caisse d'Epargne Ile de France parraine les Jeux Olympiques et Paralympiques PARIS 2024, j'ai donc candidaté en expliquant la démarche et en parlant de GENESPOIR, et j'ai eu la chance d'être retenue.
Quelle émotion à l'idée de porter la flamme olympiques ce vendredi 19 juillet à Cormeilles-en-Parisis (95)."
Dans la famille on a une forte culture sportive, Papa est marathonien et Camille en a fait des sports : gymnastique, handball, course à pieds et actuellement elle pratique le badminton. Felix semble aussi avoir ça dans les gênes (sacrés génétique) ! Actuellement, il pratique le baby volley, où les enfants travaillent surtout la motricité au travers de petits parcours et pour l'an prochain "on pense que la gymnastique lui ira à merveille. Oui il est malvoyant, mais pourquoi pas ?! Nous allons nous renseigner auprès du club de la ville, on voulait le mettre à l'escalade vu qu'il grimpe partout (voir photo ...) mais ce n'est qu'à partir de 6 ans".
"Je souhaitais, à l'occasion de ces JO, porter le maillot de GENESPOIR" ajoute Camille, maillot qu'elle possède déjà car il y a 2 ans elle a participé la course des héros et a récolté une jolie cagnotte pour l'association, toutefois la tenue est réglementaire et elle ne pourra pas prendre Felix avec elle pour des raisons de sécurité mais en tous les cas il sera présent sur ce relai.
Les championnats de France de natation se déroulent du 16 au 21 juin à Chartres. C'est le dernier test avant les Jeux olympiques pour nos nageurs français. Parmi eux, un nageur mal-voyant est aligné : Alex Portal. Il ne voit pas à plus d'un mètre, la faute à un albinisme oculaire depuis sa naissance. Alex Portal a, très tôt, essayé de se mettre au tennis : trop dur de suivre la balle, évidemment. Il a tenté un instrument de musique : impossible de déchiffrer les partitions. C'est ensuite dans l'eau, seul dans son couloir, qu'il a eu une révélation : tout devenait simple. Guidé par les lignes d’eau et un mental à tout épreuve, Alex Portal a aujourd’hui 22 ans, quatre titres de champion du monde en para-natation et deux médailles paralympiques - en argent et en bronze, à Tokyo.
Assez rapide pour nager avec les valides aux championnats de France
Alex Portal veut, dit-il, se frotter aux meilleurs. Ses chrono le lui permettent, le temps d'une compétition. Ce mercredi, il sera d'ailleurs aligné sur le 200 m papillon, aux championnats de France et s'élancera à quelques mètres à peine de la star Léon Marchand. Quelques secondes les sépareront à l'arrivée, mais qu’importe ! Alex Portal ne se met pas de limites. Il nage 50 à 80 km chaque semaine, lors des entraînements, sous l'œil bienveillant de sa famille.
Une famille de nageurs
Ses proches sont très impliqués. Sa maman, d'abord, passe sa vie dans la voiture, à faire des allers-retours entre la maison et la piscine dans les Yvelines. Sa grand-mère est bénévole et ne rate pas un meeting ou presque. Sans oublier son petit frère, Kylian Portal, 17 ans, lui aussi mal-voyant puisque leur déficience visuelle est génétique. Ils sont tous les deux montés sur le podium l'an dernier pour les Mondiaux de para-natation : Alex en or, Kylian en bronze sur 400 m NL.
Alors pourquoi ne pas récidiver, à Paris, cet été ? Ils sont attendus aux Jeux paralympiques ...
Source : Radio France
Elle en rêvait, elle l’a fait !
Samedi 22 juin, la judoka Carla Fitaly-Judeaux #fitalyjudeaux a participé au championnats de France para judo à Paris et ce même jour elle participait également à la coupe de France technique para judo-jujitsu !
Elle s’est imposé dans l’antre du judo français. Elle devient le matin championne de France Parajudo 57kgs, à l’issus de 2 brillants combats gagnés après seulement quelques secondes passées sur le tapis.
Plus motivée que jamais, sa soif de victoire lui permet de remporter quelques heures plous tard, la coupe de France technique catégorie féminine avec Solenne sa partenaire (un grand merci. Il y a des jours où tout réussi.
Félicitations Carla !
Le dimanche 25 août, elle portera la flamme paralympique de Paris 2024 lors du relais d'Antibes à Juan les Pins.
Angélique, 16 ans, albinos, membre de GENESPOIR depuis 16 ans est fan de sport !
- Championne de France ski de fond 2024 (Val d'Isère) après 2023 (Les Saisies)
- Championne de France Biathlon 2024 (Val d'Isère)
- Vainqueur du classement général de la Coupe de France Handi ski Nordique 2024
- Victorieuse du trophée JAP (Jeune A Potentiel) de la Société Générale 2024
- membre de l'équipe de France, sélection pour 3 stages nationaux et 1 stage international de la FIS (Italy)
- inscrite sur les listes ministérielles dans la catégorie Espoir
Cécyle Jung, mai 2024.
Revue du Comité de Paris FSGT, saison 2024-2025, p.48-49.
"À 40 ans, j’ai décidé d’arrêter de fumer. Une amie m’a initiée aux rudiments de la course à pied sur un parcours sécurisé (je suis déficiente visuelle en basse vision) puis suggéré de pratiquer la natation. La professeure restait assise sur une table en bout de ligne en mangeant des chips pendant que, dans la ligne des « baleines », je
reculais plus que je n’avançais sans obtenir d’autre consigne que de battre plus fort les jambes. Je me suis crue revenue à mes années de sport au collège ; une prof criarde en talons aiguilles au bord du terrain qui provoque l’échec plutôt que s’employer à lui trouver une issue. Lire la suite …
Adolescente, elle commence par faire du hand "mais du fait de ma vue, je rattrapais la balle trop tard", puis du basket, avant de découvrir l’athlétisme grâce à une compétition pour déficients visuels.
"Sur la piste, elle court sans guide et ne fait pas confiance à sa vue, mais à des contrastes de couleurs: "Les pistes sont souvent bleues, rouges et les lignes tracées en blanc. Je n’ai pas besoin de savoir réellement où je suis, que je suis aux 190 mètres, par exemple. J’ai besoin de savoir que je suis à la sortie du virage, que je suis
sur la dernière ligne droite."
À 21 ans, Alex Portal a réussi une double performance alors qu'il disputait les Championnats de France valide à Rennes.
Double médaillé paralympique à Tokyo (2e sur 200 m 4 nages et 3e sur 400 m), le jeune homme atteint d'albinisme oculaire a profité des séries pour améliorer le record du monde du 200 m papillon dans sa catégorie (S13), en 2'2''58.
Lors de la rencontre annuelle 2021 de GENESPOIR qui s'est déroulée en ligne le 12 juin, une table ronde avait pour thème la pratique sportive en d'albinisme.
Trois jeune sportifs de l'association ont présenté leur discipline et exposé leur point de vue :